L’arrivée à Singapour et les visites

Nous avons eu 12 heures de vol pour arriver à Singapour. Nous sommes partis jeudi 7 février à 19h de Toulouse et sommes arrivés à Singapour à 10h du matin mais l’heure locale était 17h. Il y donc un décalage horaire de 7 heures. Dans l’avion j’étais à côté de mon père et d’un adolescent de 17 ans. Absorbé par l’écran de sa tablette, il a fallu le tapoter plusieurs fois pour qu’il réponde aux hôtesses de l’air. J’ai la sensation d’avoir dormi 2h, je me suis senti mal avec des nausées.

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12 février: art science museum <3

Aujourd’hui en plus des galères de bus et de métro nous avons découvert un sublime musée d’arts et de sciences (Delphine!! 😉 ). Les rats des champs que nous sommes, sont très vite perdus dans les villes mais surtout étant très éloignés du monde des métros, ligne de bus et sens des lignes de bus, nous visitons du coup de manière totalement aléatoire et inattendue cette ville, montons dans un sens pour redescendre puis remonter (parfois dans le même!) , un vrai sketch. On aurait pu faire un film comique de nous! Les Laurel et Hardy du Lot. Sachant qu’il est interdit de flâner dans le métro, avec nos airs ahuris et perdus, j’ai bien cru qu’on finirait au coffre.

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Lundi 11 février: zoo

Le jet lag semble enfin s’apaiser. Première vraie nuit depuis jeudi, pas de réveil/insomnie à 3h. Dur, dur de se lever à 8h30 tout de même.

Ce matin, nous allons au zoo. Avoir des enfants naturalistes demandent de les nourrir de beaucoup de Nature et aussi d’animaux. Nous partons seuls pour la première fois dans cette grande ville en taxi. Avec Romain nous sommes surpris et enchantés de voir d’immenses arbres partout au bord des routes. D’ailleurs heureusement qu’ils les ont pour atténuer la chaleur!!

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L’heure …dans la tête

Singapour se trouve très loin à l’Est de la France, en direction du soleil levant. Le soleil s’y lève donc beaucoup plus tôt . Environ 7h plus tôt. Quand il est midi en France, il est déjà 19h a Singapour.

Et quand il est l’heure de se coucher à Singapour, c’est à peine le début de l’après-midi en France. On n’a donc pas très sommeil quand on vient d’atterrir de France. (Même si on a mal dormi dans l’avion)

Bref, on a ajouté 7h à nos montres, et on n’en est toujours pas remis.
Quand on pense que le changement d’heure été->hiver suffit à perturber les rythmes de sommeil, alors qu’il s’agit de n’ajouter qu’une heure , je ne vous raconte pas le bazar quand on en rajoute 7.

Car c’est à notre organisme qu’il faut maintenant ajouter 7h, et ça prend plus de temps.

On se couche, fatigué, à l’heure singapourienne, mais on est en fait fatigué comme pour une bonne sieste (en France, c’est la bonne heure pour ça) . Et on se réveille en pleine nuit, en pleine forme, comme après une bonne sieste. Et on n’a plus du tout sommeil.

Le lendemain, à 8h, on n’est pas très frais. Pour notre corps encore habitué à l’heure française, faut dire qu’il est 1h du matin.
Bref, la montre peut bien dire ce qu’elle veut, le corps ne sait plus quelle heure il est.

J’écris ces mots à 5h du matin, en pleine forme, tandis que la ville dort. Dans quelques heures, quand il sera l’heure d’être en pleine forme, je risque de moins faire le malin.

Heureusement que le café existe.

Le climat tropical

En débarquant de l’hiver quercynois, avec ses pluies froides et ses pare-brises à gratter le matin, le choc climatique est impressionnant.

J’ai la vague impression d’être un inuit qu’on aurait parachuté dans la jungle pour lui faire une bonne blague, voir la tête qu’il fait.

En sortant de l’avion, la température augmente sensiblement. On déambule dans les couloirs du vaste aéroport de Singapour en se disant que bon, fait chaud mais c’est raisonnable. C’est en sortant du bâtiment qu’on réalise qu’il était climatisé !

La température oscille autour des 30 degrés. Rien qu’on ne sache affronter dans le Sud de la France. Mais ici l’humidité de l’air change la donne : l’air n’est pas seulement chaud, il est humide. Les rares fois où ces conditions se réunissent brièvement par chez nous, c’est après un gros orage estival, quand les routes fument après la pluie sans que la température n’ait chuté… J’ai le mot étuve à l’esprit.

De nombreux endroits sont du coup climatisés : appartements, taxis, boutiques… En fait des qu’un lieu est fermé, l’air conditionné est une nécessité, sans quoi ce serait intenable.

Je suppose qu’on va s’habituer… J’espère qu’on va s’habituer !