22 juin: le retour à la maison

C’est le grand jour.

Se préparer, faire les bagages pour la dernière fois, confirmer notre vol, vérifier 10 fois qu’on n’oublie pas nos passeports.

Lors d’une balade Singapour nous dit au revoir en nous offrant le cadeau de pouvoir observer un couple de pics à dos rouge (je n’en avais jamais vu!) et un beau grand Martin pêcheur.

19h c’est le départ, nous disons au revoir à Michel, Tammy et les garçons et un grand merci pour leur accueil et leur générosité.

Ce coup-ci nous avons retenu la leçon et nous arrivons avec plus de 3h d’avance. Nous pouvons enregistrer tranquillement nos bagages puis partir manger tranquille.

Seul bémol, la Lufthansa, notre compagnie aérienne ne nous a pas imprimé nos billets, nous laissant passer avec nos billets électroniques sur téléphone et à 5 cela nous a bien fait galérer.

Derniers petits achats pour écouler nos derniers dollars singapouriens.

Nous embarquons à une vitesse remarquable dans notre A380 à 23h40.

Ce créneau horaire va se révéler parfait pour amorcer le changement horaire.

Pour rapidement reprendre le rythme horaire de notre continent il nous faut nous décaler en allongeant nos journées. Résultat tout le monde se regarde un film: Dragons 3 pour les enfants, le Grand bain pour moi (rire fait du bien pour finir ce voyage) et un homme pressé avec Luchini que j’adore.

C’est donc vers 2/3h du matin heure singapourienne ( et 21h heure française) que la famille s’endort.

Oscar a de nouveau pris l’option fièvre pour ce long vol (qu’il va bien gérer au final).

Matis se couche par terre dans l’allée, ce qui laisse 2 sièges pour Oscar, moi je dors…en boule!?!

5/6h de sommeil plus tard nous nous réveillons tous puis profitons d’une nouvelle séance cinéma.

Notre avion atterrit avec 30 minutes de retard. Lufthansa assure bien en gérant notre vol de liaison à Francfort.

Encore un vol d’une heure et nous sommes hyper heureux de retrouver Axel qui nous ramène chez nous.

Le Lot est comme on l’aime: luxuriant, vert, feuillu, lumineux.

Notre maison est majestueuse et nous retrouvons cette odeur que l’on aime tant et dont on ne réalise plus sa qualité.

Nous retrouvons notre vieille Bianca, qui est à l’orée de ses 18 ans très diminuée, amaigrie et vieillie.

Toute la famille est sous le choc et affronte la triste réalité d’une fin de vie imminente.

Nous redécouvrons notre « Home sweet Home » pareil et différent à la fois.

Les enfants retrouvent leur chambre, leurs joujoux, leurs copains. Ça galope dans le jardin, dans le village sous une chaleur anormale pour la saison.

A 19h, Axel découvre que notre petite Bianca s’est endormie pour toujours dans notre jardin, caressée par une chaleur qui apaisant ses douleurs articulaires.

L’émotion est grande de laisser partir ce si grand pan de notre vie commune avec Romain. Nous avions 24 ans quand Bianca est entrée dans notre vie. Câline, maline, esthète, râleuse, têtue, rapide, épicurienne, miauleuse… Elle a connu Toulouse, Calamane, notre famille, nos amis, nos enfants.

Elle entretenait avec Romain une relation passionnelle de câlins et de complicité.

Il est des chats dans nos vies qui sont NOTRE chat et ça ne s’explique pas. Le lien est incomparable à d’autres. Bianca était le chat de Romain.

Elle nous aura appris qu’il est important de toujours profiter d’un temps de câlin et de ne jamais le remettre au lendemain.

Elle nous aura appris la valeur de chaque instant de vie: du joli bébé amusant, au jeune chat espiègle et joueur, en passant par la sublime chatte majestueuse qui prenait des poses de reine dans un rayon de soleil, jusqu’à la maladie, la vieillesse, la fin de vie et la mort. Aimer chaque étape avec respect, accompagner même si c’est difficile, être doux et tendre sur la fin.

Faire garder Bianca pendant notre voyage a été un sujet compliqué de la préparation du voyage, on ne voulait pas la déplacer, encore moins qu’elle soit seule pendant de longs moments et il était compliqué de faire garder cette mamie au caractère un peu aléatoire.

Nous avons eu l’immense chance qu’Axel veille sur sur notre maison et prenne soin de Bianca sur sa fin de vie avec beaucoup de patience, de douceur et d’amour.

Voilà notre voyage se termine. Nous sommes un peu en « apesanteur » ni là, ni pas là, un peu au ralenti, un peu abasourdi, le cœur en deuil de la mort de Bianca, dans notre maison orpheline de chat.

Ce qui était n’est plus, ce qui sera n’est pas encore là.

Germination.

18 juin: Kidzania

Une journée assez inhabituelle pour les Soulcié.

Loin de là Nature, des îles, des grottes, des rochers, des arbres et des cabanes, nous avons plongé nos 3 Robinsons dans Kidzania une mini ville pour tester les métiers et la vie de « grand ».

Ici les enfants peuvent tester une cinquantaine de métiers différents, être payés sur une carte bancaire ou en liquide et tester des activités.

On ne s’attendait pas exactement à ça.

C’est un peu étrange.

Ce qui est bien c’est que les parents n’ont pas le droit d’accompagner les enfants donc nos 3 lous ont dû se dépatouiller en anglais. Continuer la lecture de « 18 juin: Kidzania »

12 juin: « Doucement, ni après, ni avant, chaque chose en son temps »

Oscar vient de passer sa deuxième nuit sans sucette, il s’est vite endormi et a fait une bonne nuit de sommeil mais il trouve cela difficile au réveil. Il ne sait pas qu’il a fait le plus dur: décider d’arrêter et jeter la dernière sucette, dans 13 jours il n’y pensera plus.

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