31 mars: au revoir et 1000 mercis Cambodge pour ta leçon d’humanité

Pas facile de résumer ces 15 jours au Cambodge. Avec cette arrivée compliquée sur Sihanoukville la ville poubelle et future Las Vegas, nous avons pris un mauvais départ. Le Cambodge a un abord plus âpre, moins aisé que Singapour et la Thaïlande et peu sembler un peu plus abrupt au départ que d’autres pays. C’est la raison pour laquelle nous aimons prendre le temps de nous poser plusieurs jours au même endroit, pour avoir le temps de prendre nos repères, pour entrer en relation, pour tisser des liens., pour ne pas rester sur une impression. Deux jours ici, trois jours là me semblent insuffisants pour entrer en contact, pour nous une sorte de zapping.

Sihanoukville
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30 mars:les artisans d’Angkor

Magnifiques ateliers de bois, pierres, métaux…pour de sublimes sculptures délicates, émouvantes, sensibles.Tant de talents!De nombreuses écoles et ateliers sont installés dans les campagnes pour former les jeunes à un métier.Faire un métier d’art et de beauté dans ce pays qui a connu et connait encore l’horreur, la violence, la souffrance me semble une belle porte de sortie vers la vie.

La pierre:

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29 mars: Nina Cambodge, serpents, écologie

Bonjour à tous!!!

Nous sommes arrivés au Cambodge à 9 945 kms de la France. Le Cambodge est un pays 4 fois moins peuplé que la France. La capitale est Phnom Penh. C’est un pays très pauvre, les cambodgiens ou khmers gagnent en moyenne 773 $ /an et par habitant (contre 31 800€/ an en France) . Il y a beaucoup de mendiants au Cambodge, beaucoup d’estropiés ou mutilés (il leur manque un bras une jambe, un oeil…) soit ils demandent des sous, soit ils font de la musique à l’entrée des temples ou dans la ville. Ce sont des mutilés de guerre, ils ont perdu des membres sur des mines antipersonnel, sorte de bombes cachées sous la terre et qui explosent quand on marche dessus. Les cambodgiens ont vécu une guerre terrible en 1975 où les Khmers rouges (des cambodgiens) ont sorti les cambodgiens des villes pour qu’ils travaillent à la campagne et ils ont tué 1 million de cambodgiens intellectuels, ingénieurs, les personnes qui avaient des lunettes, ceux qui parlaient plusieurs langues, ceux qui réfléchissaient trop. Conséquence aujourd’hui, le Cambodge manque d’énormément d’enseignants, professeurs. Il y a beaucoup d’enfants au Cambodge mais pas assez de professeurs du coup ils ne vont à l’école qu’à mi-temps (soit le matin, soit l’après midi). On nous a expliqué que l’école coûtait très cher: 60$/mois pour aller à l’école et un ouvrier cambodgien gagne 7$/jour (mais pas tout le temps) du coup ils ne peuvent payer les études qu’à un enfant et celui qui travaille le mieux. Par contre si un élève n’a que des A il ne paye pas ses études, elles sont payées par le pays, s’il a des A et B il paiera 75% des études, s’il a des B/ C il paiera 50%, s’il a des D il devra tout payer.

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26 et 27 mars: les majestueux temples d’Angkor

Fini les îles paradisiaques, fini le silence, le calme, la volupté, le farniente. Les petits rats des champs Soulcié qui se sentaient si bien sur plages et îles désertes se décident enfin à entrer dans les terres et le tumulte du monde. Déjà qu’en France on déteste les villes, l’idée de voyager dans des villes du monde nous mettait un peu la pression. Il faut dire que pour nous le bruit, l’agitation, le monde, le trafic, les lumières, la musique à fond c’est un peu notre vision de la souffrance inutile 😉

Mais là c’est Siem Reap, c’est pas une mégalopole (175 000 habitants ça reste correct). Ce qui est super c’est d’y retrouver le brother Bertrand qui lui connait déjà cette ville et du coup on se guide mutuellement avec les tuyaux que l’on a. Marché, marché de nuit, location de vélo, de tuk-tuk (mini voiture à 6 il ne faut pas laisser dépasser une main ou un orteil), resto chez Madame Moch ( impossible d’oublier le nom de ce tuyau, merci Namur!), Chez Geneviève (restaurant associatif qui forme des serveuses et cuisinières qualifiées, nourriture raffinée et plus chère afin de financer la formation, cercle vertueux et autonome , délicieux!).

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17 mars: transfert et arrivée au Cambodge



Une deuxième journée de transfert qui a débuté à 6h du matin où nous avons quitté avec joie cet hôtel miteux.





Les aéroports sont tout un poème pour nous aussi, retrouver notre E-billet sur notre téléphone, chercher du WIFI, nous débarrasser de nos lourds bagages et passer les « 46 » contrôle de sacs, douanes.





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