17 mars: transfert et arrivée au Cambodge



Une deuxième journée de transfert qui a débuté à 6h du matin où nous avons quitté avec joie cet hôtel miteux.





Les aéroports sont tout un poème pour nous aussi, retrouver notre E-billet sur notre téléphone, chercher du WIFI, nous débarrasser de nos lourds bagages et passer les « 46 » contrôle de sacs, douanes.











Premier avion Phuket Kuala Lampour où les enfants trouvent toujours des jeux à faire et où on fait tous la course sur les tapis de marche rapide.






Les jeux inventés par les enfants









Deuxième avion Kuala-Lampour en Malaisie Sihanoukville.






Vue sur la Malaisie




Les contrôles de douanes et de visas sont un peu laborieux, on nous dit de passer puis non d’un air un peu sévère les douaniers dans des costumes militaires. L’ambiance change, ce n’est pas la Thaïlande, on sent une sorte de « durceur » (désolée mais j’aime ce « non mot » qui devrait en être un) mais peut-être est-ce dû aux douanes?





Notre premier contact avec le Cambodge est mitigé, déjà vu du ciel, toutes leurs terres semblent soient brûlées, soient décimées de leurs arbres. Une fois au sol c’est pire, notre chauffeur de taxi nous confirme que le Cambodge a brûlé 90% de ses forêts, la terre est sèche et poussiéreuse comme un désert, certaines routes sont en très mauvais état, des déchets recouverts de poussière jonchent les bas côtés et en même temps des constructions énormes apparaissent aux abords de Sihanoukville: immeubles en série. Le chauffeur nous explique que ce sont des usines de textiles chinoises qui nécessitent que les arbres soient coupés pour s’implanter: sacs, casquettes, habits. Comme « le battement d’aile d’un papillon au Brésil peut provoquer un ouragan au Texas », notre consommation en Europe a de fortes répercussions sur la Nature et les pays en voie de développement à l’autre bout du monde, ça ne se voit pas dans nos enseignes, sur les emballages mais ça se constate tristement en voyage.





















Nous arrivons à Harmony Home un joli endroit, sympathique avec la piscine où Matis et Nina ont décidé d’apprendre à leur frère à nager.















Nous sommes à 100 mètres de la mer, il y a des ressemblance avec la Thaïlande: de jolis îlots au loin, un magnifique coucher de soleil ET des déchets partout!?! Entre les travaux de construction et les bouteilles, gobelets à la mer, il faut regarder l’horizon pour ne pas être choqué de cette catastrophe écologique qu’est le plastique!










Nous avons puis échanger avec un petit de un an qui nous a présenté son crabe et une petite fille de 2 ans qui dansait de manière dynamique et rigolote.










Sentiment étrange avec Romain hier, sorte de malaise. Nous expliquions à Matis et Nina que nous pouvons soit entrer dans un pays par ses petits joyaux comme (pour nous) Colombières sur Orb, Calamane, Rocamadour, les Aresquiers, les gorges de la Vis, les Pyrénées… soit arriver par une banlieue moche de Dijon, une aire d’autoroute, une cité parisienne. Nous venons de voir une facette du Cambodge qui pour l’instant nous attriste et nous déçoit, à suivre…





Nous entamerons aujourd’hui notre 3ème jour de transfert (3h de bateau) pour atteindre Kho Rong et Lonely beach. Au final pour passer de Ko Phayam en Thaïlande à Kho Rong au Cambodge: 1 journée transfert essentiellement taxi, une journée avion et une demi-journée bateau.





Il n’y a pas le WiFI sur l’île où nous allons donc peut-être que ça va être silence radio pendant 6 jours, ne vous faites pas de souci 😉 L’occasion de prouver à Matis que nous sommes capables de ne pas être sur les écrans pendant une semaine! Nous écrirons à la main et retranscrirons une fois arrivé à Siem Reap.





Nous avons essuyé un bel orage cette nuit! Tant mieux cela baisse la température! Hier il faisait bien moins chaud que ce que je redoutais en arrivant.






8 réponses sur “17 mars: transfert et arrivée au Cambodge”

  1. Je suis attristee par ces premières images du Cambodge;;;
    La pollution en Asie est énorme, des amis rentrés du VietNam
    l’ont constaté.

  2. Nous avons ressenti la même chose à notre arrivée au Cambodge. la Thaïlande est un très beau cadeau avec un bel emballage autour pour les touristes. C est la partie facile. Le voyage nous guide ensuite vers ce que l on est prêt à voir et recevoir.

    Le Laos et le Cambodge que nous avons visités ont été fortement touchés par les guerres et aujourd’hui par ce que le monde occidental impose.

    A mon arrivée, j ai ressenti une immense tristesse, comme si la douleur de ce pays me traversait. Je pleurais (beaucoup) sur des lieux sans savoir pourquoi avec des images fortes dans ma tête. En fait, nous étions exactement à la date anniversaire de l invasion des kmers rouges 40 ans plus tôt.
    C est en visitant un musée que ces images et sensations terribles que je ressentais ont pris leur sens.
    C était comme capter l information retenue dans les lieux, les villages.
    Ce voyage m a secoué et a été aussi un immense cadeau. J ai pu ressentir le mot compassion en vrai, pas seulement en concept.
    Ce peuple avait tant souffert. Chaque sourire, chaque geste prenaient une valeur qui m ont touchés au plus profond. Le mot résilience prenait ici tout son sens. Leur courage et leur bonté m’ont ouvert le cœur.
    C est cela aussi les voyages.
    Pas seulement de beaux paysages. C est aller toucher l âme d un peuple, l histoire d’ un pays, l empreinte que laisse le passé.
    J ai plongé dans des livres racontant la souffrance de ces familles cambodgiennes et du mieux que j ai pu, remercié pour cette leçon d humilité de persévérance et de pardon que je recevais.
    Vous plongez dans les profondeurs de ce pays, sûrement prêts à visiter les vôtres aussi.
    Après Singapour et la Thaïlande, une nouvelle étape.
    Belles découvertes à vous

  3. Romain m’en a parlé très marqué aussi. Je rejoins l’idée de Nicole que des pays qui ont tant souffert de guerres, de fanatisme sont marqués sur des générations. Ce pays est entrain de vendre sa Nature c’est triste.

  4. Peut être ne sommes nous pas si prêts. Arrivés sur une île déserte dans une écolodge nous partageons des réflexions sur la décroissance, l’utilisation de ressources naturelles (solaire), la préservation et le respect de l’eau. Beaucoup de jeunes volontaires ici qui contre 5H de travail sont logés et nourris. Un lieu pour penser le monde de demain: moins mais mieux, préservation des ressources, respect de la Nature,prendre le temps de vivre. Nous visiterons un village traditionnel cambodgien et peut être pourrons retourner le coeur plus ouvert dans ce pays marqué.

  5. Ne vous inquietais pas Sihanoukville était déjà il y a 14 ans la ville la plus moisie du Cambodge et apparement ça c’est agravé. Le reste du pays sera nettement plus sympas.

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