Matis: Singapour la riche?/ Thaïlande la pauvre?

Wikipédia :

Singapour est, avec la Corée du SudTaïwan et Hong Kong, l’un des quatre « dragons » d’Asie comme l’on qualifie ces pays alors en pleine croissance économique dans les années 1980. Elle possède une économie prospère et moderne, caractérisée par un environnement ouvert et exempt de corruption, des prix stables et un des PIB les plus élevés par habitant au monde (36 378 $US en 2009). Sur les bases d’une population estimée à 5,6 millions fin 2015, le PIB par habitant ressortirait à 55 000 $US en 2015, soit environ 25 % de plus que la moyenne française (42,250 $US en 2013).

Singapour a cependant la troisième dette par habitant la plus élevée au monde.

Son économie repose sur les services bancaires et financiers (deuxième place financière d’Asie après le Japon), le commerce, la navigation (deuxième port du monde derrière Shanghai pour le tonnage cargo avec 501,566 millions de tonnes en 2010), le tourisme, les chantiers navals et le raffinage du pétrole (troisième raffineur mondial).

Le secteur de l’industrie électronique est également très dynamique et connu dans le monde entier . Signalons aussi l’importance du secteur de l’armement.

Singapour est l’un des pays fondateurs et leaders de l’Association pour la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui inclut près de dix états, dont l’Indonésie et la Malaisie, avec plus de 300 millions d’habitants.

En 2016, la dette par habitant de Singapour est la troisième plus élevée au monde.

Singapour est en 2018 l’un des pays les plus inégalitaires d’Asie, et les inégalités continuent de s’accroître.

Avec son système éducatif, Singapour est arrivé en tête en 2015 du classement PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Singapour est une juxtaposition de différentes cultures provenant de différentes ethnies : ChinoisMalais et Indiens. Chaque groupe est encouragé à maintenir ses traditions, tout en embrassant un mode de vie conformiste et moderne. Singapour est donc un lieu unique de paradoxes. Sur le plan des célébrations on peut voir un mariage chinois prendre place juste à côté d’un mariage malais. Il est également possible de participer à un ensemble de fêtes illustrant la variété d’origines des Singapouriens.

Pensées de Matis sur Singapour:

Après avoir passé 10 jours à Singapour, lu les informations de Wikipédia et après en avoir parlé en classe, je pense que Singapour est une ville qui se consacre un peu trop au tourisme et ne se consacre pas assez à ses habitants. « Garden by the bay » m’apparaît surtout comme un parc pour les visites et le tourisme, les parcs à eau semblent consommer beaucoup d’eau. Je trouve triste que tous les tigres aient été tué juste pour la sécurité des habitants. L’île me semble être beaucoup traitée avec des produits chimiques car il y a très peu d’insectes. Pour moi il y a des points positifs au niveau de la circulation car les voitures sont limitées et si l’on veut avoir une voiture il faut d’abord payer 100 000€ avant de pouvoir acheter sa voiture qu’il faudra changer tous les 10 ans. Les singapouriens ont tout de même laissé un peu de place à la jungle et pour préserver sa faune et sa flore il est interdit d’y pénétrer. Pour moi Singapour pourrait être bonne une ville du futur dans laquelle j’essayerais de lier tous les bâtiments à la Nature (arbres au-dessus et sur les façades) pour éviter le réchauffement lié à la climatisation, je limiterais le tourisme qui ne respecte pas assez la nature, je ferais en sorte d’encourager les voyages en commun pour limiter la pollution liée à la circulation, je ferais en sorte que les habitants riches n’aient pas forcément un salaire aussi élevé pour que les pauvres vivent correctement.

Wikipédia:

La Thaïlande a connu une croissance économique rapide entre 1985 et 1995. C’est un des nouveaux pays industrialisés, comptant parmi les Tigres asiatiques. Son économie repose notamment sur le tourisme, avec des destinations touristiques bien connues (Chiang Mai, la capitale Bangkok, Phuket, Krabi et de nombreuses îles dans le Golfe de Thaïlande et dans la Mer d’Andaman, comme celles de  Koh Phi Phi. )

La Thaïlande est membre de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC).

L’agriculture, la transformation et l’exportation de produits agricoles, notamment du riz, ont formé l’ossature de son économie. Bien que parmi les pays les plus prospères d’Asie, le fait qu’elle dépende d’une monoculture l’a rendue extrêmement sensible aux fluctuations des cours mondiaux du riz et aux variations de la production. Le gouvernement thaïlandais s’est efforcé d’atténuer cette fragilité en cherchant à diversifier l’économie et à promouvoir des méthodes de culture scientifiques comme l’irrigation contrôlée des rizières, de façon à stabiliser la production même lorsque les précipitations sont insuffisantes. Lesélevages de crevettes sont aussi une source majeure d’exportations. La Thaïlande compte ainsi plus de 30 000 élevages donnant une production de 280 000 tonnes en 2006. Ces exportations génèrent un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars et ont majoritairement lieu vers l’Europe, le Japon et les États-Unis. La Thaïlande est aussi traditionnellement un important exportateur de produits issus de la canne à sucre, grâce à son climat et à des sols propices.

Les Japonais investissent en Thaïlande et provoquent une industrialisation rapide dans les années 1980 et 1990, en particulier dans les industries électroniques et la sous-traitance mécanique, créant de nombreuses usines à bas coût pour alimenter leur machine industrielle.

À partir du milieu des années 1980, le tourisme joue un rôle majeur dans le développement économique du pays.

Les familles thaïes d’origine chinoise, qui ne comptent qu’environ 6 % de la population, contrôlent la plupart des secteurs économiques du pays.

Après le tsunami de fin 2004, les touristes désertent les lieux, laissant des commerçants thaïs exsangues. Les prix de l’immobilier ont baissé à Koh Lanta de presque 50 %. Grâce à ses autres ressources touristiques, la Thaïlande s’est remise de ce cataclysme avec une croissance touristique de plus de 10 % en 2006.

L’industrie (39,2 % PIB), fortement exportatrice, demeure le principal poumon économique du pays, loin devant le tourisme (env. 10 % PIB) : la Thaïlande est particulièrement compétitive dans les industries électroniques, chimiques, papetières, de construction et d’assemblage, les industries agroalimentaires et le tourisme. Elle attire également de nombreuses multinationales qui se servent de leur filiale thaïlandaise comme base d’exportation régionale, voire mondiale.

Grâce à un pilotage fin de sa politique économique, le gouvernement a largement contribué aux performances actuelles. Selon une stratégie baptisée « dual track » (la voie double), le gouvernement ajuste son soutien en fonction de la conjoncture internationale : en période de ralentissement, les dépenses publiques soutiennent la consommation ; en période plus favorable, le rythme des dépenses diminue et le gouvernement peut s’attaquer aux réformes plus structurelles.

Cette politique est rendue possible par la situation remarquable des finances publiques : l’élargissement de la base fiscale conjugué à l’augmentation naturelle des revenus (du fait de la conjoncture) a permis au gouvernement de mettre un terme au déficit budgétaire dès 2003 et d’afficher un excédent de 0,7 % en 2012. Pour atténuer l’impact du ralentissement de 2005, les autorités avaient mis sur pied un vaste programme d’investissements publics destiné à moderniser en profondeur les infrastructures du pays, routes, transports et télécommunications en particulier. Outre un effet positif pour la croissance, ces projets d’investissement de long terme renforcent l’économie du pays et créent de nouvelles opportunités d’échanges et de croissance.

Le PIB/habitant est de 5 390 $ par habitant, soit 449 $ (environ 400 €) par mois et par habitant en moyenne.

Pensées de Matis sur la Thaïlande:

Après avoir passé 14 jours en Thaïlande du sud, je remarque que ce pays semble pauvre: les transports sont en mauvais état(de vieilles motos avec des carrioles accrochées, les long boats ne sont pas très sécurisés, les bus sont anciens). Les habitations sont en tôle, en bois et ressemblent à des cabanes. Le circuit électrique n’est pas sécurisé, les fils peuvent racler le sol, certains endroits n’ont pas l’électricité tout le temps. Il n’y a pas d’égout, l’eau du robinet n’est pas potable pour nous. Si on laisse de la place pour la Nature, qu’on la nettoie (en enlevant les déchets), qu’on améliore les maisons en les liant plus à la Nature (avec des matériaux naturels), si on réfléchit à un rafraîchissement naturel des locaux alors la Thaïlande pourrait être un pays du futur. Les thaïlandais sont gentils et respectueux de tous, ils sont très tolérants et ont des valeurs (honnêteté, communication, non-jugement, générosité).

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