En débarquant de l’hiver quercynois, avec ses pluies froides et ses pare-brises à gratter le matin, le choc climatique est impressionnant.
J’ai la vague impression d’être un inuit qu’on aurait parachuté dans la jungle pour lui faire une bonne blague, voir la tête qu’il fait.
En sortant de l’avion, la température augmente sensiblement. On déambule dans les couloirs du vaste aéroport de Singapour en se disant que bon, fait chaud mais c’est raisonnable. C’est en sortant du bâtiment qu’on réalise qu’il était climatisé !
La température oscille autour des 30 degrés. Rien qu’on ne sache affronter dans le Sud de la France. Mais ici l’humidité de l’air change la donne : l’air n’est pas seulement chaud, il est humide. Les rares fois où ces conditions se réunissent brièvement par chez nous, c’est après un gros orage estival, quand les routes fument après la pluie sans que la température n’ait chuté… J’ai le mot étuve à l’esprit.
De nombreux endroits sont du coup climatisés : appartements, taxis, boutiques… En fait des qu’un lieu est fermé, l’air conditionné est une nécessité, sans quoi ce serait intenable.
Je suppose qu’on va s’habituer… J’espère qu’on va s’habituer !