A la demande de Annaïka & Nina, dont le besoin de faire du shopping connaît aujourd’hui un pic aussi imprévisible que typiquement féminin*, nous partons aujourd’hui avec Matis et Oscar, entre hommes, visiter les hauteurs de Penang, d’une démarche virile et assurée.
Car l’île de Penang ne se résume pas à la ville de GeorgeTown : une jungle occupe la partie centrale, et ce de façon ininterrompue depuis plus de 100 millions d’années. En comparaison, l’Amazonie est une demoiselle.
Et ça n’a rien de plat : la colline culmine au-dessus du détroit de Malacca à 830m d’altitude. Une vraie colline de bonhomme, comme disent les locaux.
Penang, une île avec du relief
Bon sang, mais l’ascension a du être épuisante ?
Elle aurait pu, et on en aurait été largement capables, même en portant des trucs lourds. Mais les britanniques qui ont occupé les environs un bon moment ont eu la bonne idée, il y a bientôt un siècle, de bâtir un funiculaire idéalement situé et conçu, qui a depuis été entretenu et amélioré. Par intérêt historique et culturel, nous empruntons cette vénérable voie ferrée, d’une démarche puissante et musclée.
En 2 Km de rails, ça grimpe de 800m, autant dire que c’est sérieusement en pente. C’est bien simple : même le wagon est en pente, et le quai pour y accéder est un escalier.
Durant les 5 mn de montée, mes oreilles me confirment qu’on change d’altitude, plusieurs fois. Une fois au sommet, on comprend qu’on a aussi changé de climat : le fond de l’air est presque frais ! La vue est impressionnante… Et changeante : des nuages balèzes voguent au-dessus du détroit, certains avec leur traîne de pluie.
On saisit aussi toute l’ampleur de l’urbanisation : à la question des enfants « c’est grand comparé à Cahors ? » on a désormais une réponse claire.
On mange un repas viril bien mérité : que des choses frites, zéro fruit, zéro légume, pour nous, les hommes.
Ensuite rando sur les hauteurs de l’île : on aperçoit de paisibles langurs, qui empruntent les fils électriques comme s’il s’agissait des voies rapides de la forêt.
Il y a aussi des insectes intéressants ! Vidéo ci-dessous : je n’avais jamais vu un truc pareil… Mais je n’ai pas eu peur.
Il y a également des scolopendres : les mêmes qu’en France, mais la taille au-dessus. Ici on ne joue plus aux billes mais aux boulards. Là encore, même pas peur.
On fait un peu d’urbex ( exploration urbaine en English abredjéy ) pour bien cocher tous les critères de virilitude de GQ Magazine.
Bref
Bref, une bien belle sortie entre bonhommes.
* Oui, je trolle un peu.
Wesh ma race les bonhoooooomes!
Des bisous tout plein.
Génial ce témoignage d une journée au masculin…j ai les mêmes à la maison !!!
Bon repos à vous tous.
Merci 😉
Trop des bôgoss les mecs